L’industrie des engrais inquiète face aux quotas de CO2

27 octobre 2010 - La rédaction 

Le message de l’industrie des engrais est simple : nous avons déjà largement réduit nos émissions de CO2. Si la direction générale climat à Bruxelles maintient ses objectifs de 90 % de baisse des émissions, ce sont tout simplement les sites de production en France et dans l’Union européenne qui risquent de disparaître. Lors d’une conférence de presse, mi-octobre, le président de l’Unifa, l’Union des industries de la fertilisation, Joël Morlet, a précisé l’enjeu : « le surcoût estimé d’une réduction des émissions de 90 %, au lieu des 75 % sur lesquels s’est déjà engagée l’industrie, serait de 25 à 40 euros par tonne d’ammonitrate* produite. » Les ministres français défendent cette position devant la Commission européenne. Mais d’autres pays, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne ne sont pas sur la même longueur d’onde.

*L’ammonitrate est l’engrais azoté le plus utilisé en France

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