Ressources phytogénétiques, un outil face au changement climatique

16 décembre 2010 - La rédaction 

Il est « essentiel de conserver et d’utiliser les ressources génétiques des plantes pour l’alimentation et l’agriculture qui sont menacées dans le monde », ont estimé les hauts responsables d’une soixantaine de pays réunis à Rome à l’initiative de l’Italie. Ils se sont surtout entendus pour consolider le Traité international sur les ressources phytogénétiques et le Fonds de partage des avantages qui en découlent afin de relever simultanément plusieurs défis, notamment la perte de biodiversité, les crises alimentaires mondiales, l’adaptation au changement climatique, l’atténuation de la pauvreté et le développement de l’agriculture.
Le gouvernement italien, aux côtés de l’Espagne, de la Norvège et de l’Australie, est l’un des principaux contributeurs au Fonds de partage des avantages établi par le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour aider les agriculteurs pauvres des pays en développement à s’adapter aux variations climatiques les plus importantes qui affectent les cultures vivrières. Au Pérou, par exemple, face au changement climatique, six communautés indigènes ont réintroduit d’anciennes variétés de pommes de terre, en les adaptant aux terrains montagneux de haute altitude où elles les cultivent. La FAO estime que 75% de la diversité des cultures a été perdue entre 1900 et 2000. Selon certaines projections, jusqu’à 22% des parents sauvages de cultures vivrières aussi importantes que l’arachide, la pomme de terre et les haricots pourraient disparaître d’ici à 2055 du fait du changement climatique.

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