La démarche ISO 26000 lancée par le groupe AIM

11 janvier 2011 - La rédaction 

Le groupe normand AIM, spécialisé dans l’abattage et la découpe des viandes, vient de s’engager dans la démarche ISO 26000. Pour son directeur, Jean-Pierre Vincent, « l’objectif est de favoriser une réflexion et un engagement de tous les partenaires d’une filière ».

L’ISO 26000 est une norme internationale publiée depuis début novembre 2010 et relative à l’application des principes de développement durable. « C’est un ensemble de recommandations comportementales dont l’axe central repose sur la responsabilité sociétale » précise Jean-Pierre Vincent. A travers cet engagement, AIM souhaite « valoriser l’image du groupe, obtenir une reconnaissance et enclencher une attitude interne ».

Pour le groupe AIM, plusieurs niveaux de la filière sont concernés : les éleveurs du groupement CAP 50 (actionnaire majoritaire du groupe AIM), le fabricant d’aliments Terdici (également actionnaire du groupe AIM) et l’abattoir. Spécifiquement pour les éleveurs, « les principales exigences concernent le respect des normes par rapport à l’autorisation d’exploiter, au bien-être animal et à la recherche d’économies (énergie…) » détaille Jean-Pierre Vincent.

Engagés dans cette démarche, les éleveurs de CAP 50 n’en retirent pas directement une plus-value mais cela leur permet « d’être dans une filière qui sera démarquée et de pouvoir avoir accès à des marchés exigeants cette démarche ».

Face au dumping social, l’agro-alimentaire de la Manche s’organise
Face à la concurrence de certains pays européens dans les filières d’élevage, l’amont et l’aval de la filière de la Manche (AIM Groupe, Comité régional porcin, UGPVB, SNIV-SNCP…) ont décidé de se fédérer au sein d’un collectif. « Notre objectif est d’exiger du gouvernement français et de la Commission Européenne l’arrêt des distorsions de concurrence en Europe et de dénoncer le dumping social allemand qui détruit les élevages, l’emploi et la production de viande en France » annonce ce collectif. « La filière allemande bénéficie d’une fiscalité et d’une main d’œuvre étrangère plus avantageuse. De même elles ont moins de contraintes en termes d’environnement ». Le Collectif veut mobiliser la profession, alerter l’opinion publique, interpeller le gouvernement français et s’il le faut, porter plainte devant la Commission européenne.


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