« L’heure n’est plus aux discours mais aux actes », a souligné Jacques Remiller député de l’Isère, président du groupe d’études
sur les fruits et légumes à l’Assemblée Nationale et organisateur du colloque, en partenariat avec le Réseau biodiversité pour les abeilles.
Les intervenants ont rappelé l’importance de prendre en compte l’ensemble des facteurs de mortalité des abeilles que sont la présence de parasites, de virus, de bactéries dans les ruchers, les problèmes de régularité de la nutrition en nectar et pollen des abeilles, l’influence des pesticides, les conditions climatiques, …
Le colloque a permis de présenter de nombreuses actions en cours : observatoire européen du suivi des pollinisateurs (programme « Step »), travaux sur les pathogènes, expérimentations sur les espèces mellifères comme la luzerne, gestion des abords de voies routières. Egalement évoqué, l’exemple concret de la « Trame verte et Bleue » qui permet de relier entre eux sur le territoire des espaces de biodiversité, mais aussi l’implication des décideurs politiques et économiques dans les programmes européens et mondiaux.
« N’opposons pas tous ces mondes. Ils sont complémentaires » conclut Jacques Remiller en évoquant les différents acteurs impliqués : agriculteurs, apiculteurs, collectivités, entreprises, particuliers.