Semencier, c’est pas sorcier

8 mars 2011 - La rédaction 

« La semence, c’est la vie », explique Jean-Pierre Alloux, agriculteur-semencier venu témoigner lors de la conférence de presse organisée par le Gnis* le 24 février, au Salon international de l’agriculture. Il déplore le manque de reconnaissance de son métier et l’image faussée qu’il a auprès du public, déplorant même que de nombreuses entreprises mettent la clef sous la porte faute de pouvoir assurer la relève. Et de fonder son espoir dans  la campagne « Vocation semencier » lancée par le Gnis*, avec le soutien du ministère de l’Agriculture, en direction prioritairement de l’enseignement agricole.
Philippe Gracien, directeur général du Gnis, souligne la diversité des métiers qu’offre la profession, de la multiplication des semences aux laboratoires, en passant par la commercialisation. Le Gnis et le ministère vont maintenant s’atteler à promouvoir l’opération auprès des professionnels et des enseignants, à partir de l’organisation de visites d’entreprises pour les étudiants.

* Gnis : Groupement national interprofessionnel des semences et plants

Les partenaires de l’opération « Vocation semencier », de gauche à droite, Françoise d’Epenoux, Philippe Vincent et Jean-Gabriel Poupelin (DGER), Jean-Pierre Alloux (semencier) et Philippe Gracien (Gnis)

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