Valoriser l’énergie du son

10 mars 2011 - La rédaction 

Avec l’augmentation des surfaces consacrées aux agrocarburants, les coproduits issus de leur fabrication et des cultures devraient être valorisés en alimentation animale, au détriment des matières premières riches en fibre, comme les sons (reste de l’enveloppe des graines de céréales), actuellement utilisées et de moindre qualité nutritionnelle. Ces sons pourraient alors trouver de nouveaux débouchés dans la production d’énergie.

Pour Jean-Luc Gurtler, de FranceAgriMer, « le plan d’action national en faveur des énergies renouvelables va entraîner le développement des biocarburants, et donc s’accompagner d’une augmentation des coproduits issus de leur production, comme les drêches, dont on fait des tourteaux. Nous avons donc cherché à étudier l’incidence de l’incorporation de ces coproduits dans l’alimentation animale ».

Conclusion : l’utilisation des coproduits en alimentation animale entraînera une forte détérioration des prix d’intérêt des sons. « Les sons ainsi délaissés pourraient être valorisés en production d’énergie (production de chaleur, méthanisation ou carburant de deuxième génération), d’une valeur équivalant à 103 000 tonnes équivalent pétrole », estime Jean-Luc Gurtler. Tout en précisant qu’il s’agit « d’une hypothèse d’évolution à creuser. Ce sont des portes ouvertes qui restent à explorer. »

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