Pour Jean-Luc Gurtler, de FranceAgriMer, « le plan d’action national en faveur des énergies renouvelables va entraîner le développement des biocarburants, et donc s’accompagner d’une augmentation des coproduits issus de leur production, comme les drêches, dont on fait des tourteaux. Nous avons donc cherché à étudier l’incidence de l’incorporation de ces coproduits dans l’alimentation animale ».
Conclusion : l’utilisation des coproduits en alimentation animale entraînera une forte détérioration des prix d’intérêt des sons. « Les sons ainsi délaissés pourraient être valorisés en production d’énergie (production de chaleur, méthanisation ou carburant de deuxième génération), d’une valeur équivalant à 103 000 tonnes équivalent pétrole », estime Jean-Luc Gurtler. Tout en précisant qu’il s’agit « d’une hypothèse d’évolution à creuser. Ce sont des portes ouvertes qui restent à explorer. »