Première étape du projet, de 2010 à 2012 : une recherche agronomique pour déterminer les caractéristiques principales de la
biomasse, compatibles avec les objectifs énergétiques.
Dès 2012 démarrera une pré-étude industrielle pour définir et valider les paramètres techniques et économiques d’une installation industrielle de 10MW.
Des objectifs chiffrés
Ce programme est assuré par le Cirad* pour la partie recherche et développement et la SARL Cann’Elec Développement, filiale de Iris Ingénierie pour la partie conception et réalisation de l’outil industriel. Il doit permettre la construction de centrales électriques de moyenne puissance (8 à 10 MW de puissance continue nette), traitant une biomasse cultivée sur une zone d’environ 1 000 à 1 300 hectares. La construction de trois à quatre centrales de ce type, en Guadeloupe, permettra une production annuelle de 200/210 GW.heure, rayonnant sur une zone de 3 500 à 4 000 hectares, et participera à la satisfaction des besoins identifiés à l’échéance 2020.
Un dixième de l’électricité de La Réunion provient de la canne à sucre
La canne à sucre produit de l’électricité grâce à sa partie ligneuse, la bagasse. Deuxième source d’énergie renouvelable après l’eau, la canne à sucre évite l’importation de 138 000 tonnes de charbon et représente un tiers des énergies renouvelables de La Réunion. La valorisation d’une tonne de canne à sucre couvre la consommation électrique domestique d’un habitant de l’île pendant deux mois.