Une semaine pour les alternatives aux pesticides

« Nous voulons montrer que les alternatives aux traitements chimiques existent et qu’elles sont viables, en milieu agricole comme en milieu citadin », a expliqué François Veillerette, porte-parole de Générations futures. C’est en tout cas l’un des objectifs de la Semaine pour les alternatives aux pesticides. Au programme de cette 6e édition, organisée jusqu’au 30 mars par Générations futures et le réseau d’associations Acap (Action citoyenne pour les alternatives aux pesticides), plus de 700 événements à travers

Lors du lancement de la semaine sur les alternatives aux pesticides, de gauche à droite, Fabienne Giboudeaux, ajointe au Maire de Paris en charge des espaces verts, François Veillerettre, porte-parole de Générations futures et Dominique Marion, président de la Fédératino nationale d’agriculture biologique.

la France, l’Europe et aussi en Afrique. En particulier des marches symboliques le 26 mars, le concours du meilleur agriculteur européen pratiquant des techniques de production intégrée le 23 mars à Bruxelles, des conférences et des visites de jardins et d’exploitations agricoles.

Exemple en Ile-de-France

A Paris, l’utilisation de pesticides a été réduite de 90 % depuis 2001, témoignait Fabienne Giboudeaux, adjointe au Maire de Paris, chargée des espaces verts. « Nous travaillons par ailleurs avec d’autres villes sur un référentiel et un label pour les espaces verts afin de donner une visibilité aux citoyens », ajoute-t-elle. Tout en regrettant : « les choses n’ont pas beaucoup avancé au niveau national depuis trois ans, les réticences sont encore nombreuses et la mise en œuvre des mesures du Grenelle piétine. »