Les citoyens au cœur des sciences de la biodiversité

20 janvier 2012 - La rédaction 

Le principe n'est pas compliqué, mais encore fallait-il y penser : les sciences participatives invitent les citoyens à collecter des données scientifiques, et établissent ainsi une passerelle entre la société civile et le monde de la recherche. Mardi 17 janvier, Gilles Bœuf, président du Muséum national d'histoire naturelle, a remit un rapport relatif à l'apport des sciences participatives à la connaissance de la biodiversité à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie.
Ces programmes, ouverts à tout public, permettent à la fois de récolter régulièrement des données couvrant une zone géographique importante, et de sensibiliser les volontaires à des problématiques environnementales telles que l'érosion de la biodiversité ou de l'impact du changement climatique sur certaines espèces.

Un rapport pour préciser les démarches

La mise en place des programmes de sciences participatives pose encore de nombreuses questions : validation des données et du protocole à respecter, intégration des données. Le rapport définit de manière plus précise la notion de « sciences participatives », réalise un inventaire des initiatives actuelles, et insiste sur la nécessaire rigueur dans la démarche. Il présente un bilan des risques à éviter, et propose une meilleure organisation, afin par exemple d'éviter des programmes redondants et d'augmenter leur efficacité future.

 

Des photos d'insectes pour les chercheurs

 

En plus de l'aspect ludique et pédagogique, les sciences participatives permettent de décrire l'évolution de la biodiversité, afin de mieux comprendre les mécanismes en jeu, et d'évaluer l'efficacité des politiques engagées. Le Suivi photographique des insectes pollinisateurs (Spipoll) propose par exemple aux citoyens volontaires d'observer et de photographier des espèces d'insectes sur une espèce de fleur donnée. Les photographies sont ensuite déposées sur un album virtuel en ligne, équipé d'une clé d'identification pour distinguer les espèces présentes sur les clichés.

Pour en savoir plus sur le programme Spipoll: voir notre article


 

 

 

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