La stratégie nationale pour la biodiversité en marche

16 février 2012 - La rédaction 

La ministre de l'Ecologie et de l'Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, a présenté mardi 7 février, à Paris, un programme d'actions dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) 2011-2020. 
Elle a dévoilé les 62 lauréats des appels à projets, lancés le 18 juillet 2011 : des projets écologiques, concrets et locaux, mis en place aussi bien en France métropolitaine qu'à l'Outre-mer.
D'autres projets sont attendus pour la fin février, sur les thèmes « renforcement des infrastructures agro-écologiques en milieu agricole » et « élaboration des trames verte et bleue (TVB) en milieu urbain et valorisation des friches.»
Un nouvel appel à projets va par ailleurs être proposé sur le thème : « prise en compte de la biodiversité dans les stratégies locales de développement forestier.»

Une nouvelle gouvernance de la stratégie nationale pour la biodiversité

Afin de mieux associer les parties prenantes, d'ancrer les stratégies au sein du territoire et de gagner en cohérence et en lisibilité, la ministre souhaite remanier la gouvernance. Les instances actuelles seront regroupées en un comité national de concertation et de consultation sur la biodiversité, et un conseil scientifique. Une architecture qui a vocation à être déclinée au niveau régional.
Cette proposition sera soumise à la consultation du public sur internet, sur http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/
Un fonds d'investissement pour la biodiversité et la restauration de l'écologie, Fibre, a été créée pour financer la SNB. Doté de 25 millions d'euros pour 2012, il accompagnera la mise en place des TVB et des projets retenus.

Une implication insiffisante du monde agricole

Des initiatives en lien avec le monde agricole sont déjà en place, comme le programme Agrifaune. Pour autant, l'implication du ministère de l'Agriculture a été taxée d'insuffisante. Le maire de Noirmoutier, dont le projet de restauration des marais est l'un des 62 retenus, a illustré l'importance du lien avec l'agriculture, par l'impact de la déprise sur l'entretien de certaines zones humides. « Je voudrais un engagement plus fort du monde agricole » a pour sa part déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.

 

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Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie et de l'Environnement


VERBATIM
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie et de l'Environnement :
« Nous devons partager la valeur économique de l'écologie pour une meilleure acceptabilité de la société. Le travail sur la biodiversité, c'est un investissement pour maintenir ou accroître les services qui nous sont rendus ».

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