Continent le plus urbanisé de la planète, l'Europe affecte chaque année 1000 km2 supplémentaires (soit plus que la superficie de la ville de Berlin) aux activités humaines, finissant par imperméabiliser une part importante de cette superficie. Selon la Commission européenne, le fait de recouvrir les terres de matériaux imperméables en urbanisant les sols fertiles « menace la diversité biologique, accroît les risques d'inondation et de raréfaction des ressources en eau et contribue au réchauffement climatique ». Le 12 avril, Bruxelles a alors lancé ses « ligne directrices pour l'imiter l'imperméabilisation des sols ». Parmi les différentes propositions, il est à noter qu'en plus de limiter le développement urbain, l'imperméabilisation des sols peut être freinée en réhabilitant des friches industrielles, en utilisant des matériaux perméables au lieu de ciment et d'asphalte ou encore en généralisant les systèmes de récupération de l'eau naturelle.