Mesurer l’impact des pollinisateurs sur le colza

30 mai 2012 - La rédaction 

Le Groupe coopératif Vivescia, né de la fusion entre Nouricia et Champagne Céréales, et le Réseau Biodiversité pour les Abeilles, en partenariat avec BASF Agro et le Syndicat Apicole de l'Aube, ont lancé une expérimentation dont les résultats intéresseront l'ensemble du milieu agricole et apicole : évaluer le gain de productivité lié à la pollinisation des abeilles. Depuis le 23 mars, un dispositif expérimental est mis en place sur une parcelle de colza située à Bucey-en-Othe dans l'Aube. Il fait l'objet  de suivi et de relevés sur le terrain qui ont commencé début avril avec les premières fleurs et qui se termineront fin mai. L'objectif est de caractériser le rôle respectif dans l'élaboration du rendement des trois modalités de pollinisation du colza : pollinisation entomophile (grâce aux insectes pollinisateurs, dont les abeilles domestiques),  pollinisation anémophile (par le vent) et auto-pollinisation.

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La parcelle de colza a été choisie dans un environnement favorable aux abeilles et aux pollinisateurs sauvages, en raison de la présence relativement importante d'éléments fixes du paysage qui offrent alimentation et gîte aux pollinisateurs. Des jachères apicoles, véritables garde-manger pour les abeilles, sont situées dans la zone de butinage du rucher implanté spécifiquement pour l'essai. Toutes les conditions sont donc réunies pour la réussite de cette expérimentation dont les résultats permettront d'apprécier les gains de rendement liés à la présence des pollinisateurs et ainsi de contribuer à la compréhension des méthodes possibles pour continuer à optimiser la rentabilité du colza.
 

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