« Aujourd’hui, clairement, le dossier des OGM est devenu politique. Les politiques ne suivent pas l’avis des scientifiques mais se laissent guider par l’opinion publique, réticente. Qu’est ce qui peut faire évoluer le dossier ? L’arrivée sur le marché d’OGM possédant de nouveaux caractères : résistance à la sécheresse, richesse en Oméga 3… Or, pour développer de telles plantes, la recherche doit se poursuivre. Les projets engagés ne se résument pas à la transgénèse. Les biotechnologies englobent d’autres technologies. Mais en agissant ainsi, la France est entrain de se priver de l’ensemble des métiers d’amélioration des plantes».