Ces champignons qui ont du bon

16 octobre 2012 - La rédaction 

De nombreux végétaux vivent en symbiose avec des champignons dits endophytes. Ces champignons se développent entre les cellules de la plante sans pour autant lui causer de dégâts.
 

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La découverte de propriétés bénéfiques des champignons endophytes ouvre des pistes de lutte contre les pathogènes responsables de (ici, la rouille jaune).

Jusqu'à présent peu d'études permettaient de mettre en avant l'avantage écologique de ces organismes pour la plante-hôte. Pour le première fois, des scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle et du CNRS (1) ont montré comment, au contact d'agents pathogènes, ces organismes étaient capables de sécréter des molécules de défense.
 
90% de mycotoxines en moins
L'étude s'est focalisée sur le champignon endophyte Paraconiothyrium variabile, présent sur un conifère du Jardin des plantes. Cet organisme sécrète une quinzaine de molécules de défense au contact de phytopathogènes.

Dans le cas d'agents pathogènes comme Fusarium oxysporum, champignon responsable entre autres du flétrissement de certains végétaux, ces molécules sont capables d'inhiber jusqu'à 90% de la sécrétion de mycotoxines. Ces résultats ouvrent donc de nouvelles pistes de recherche concernant la lutte contre les champignons producteurs de toxines affectant les aliments et les fourrages. 
 

(1) Les équipes travaillent au sein des laboratoires « Molécules de communication et adaptation des micro-organismes »  et  « Origine, structure et évolution de la biodiversité » du Muséum national d'Histoire naturelle et du CNRS.

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