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Les acteurs donnent leur point de vue sur les raisons de la réussite des actions entreprises sur l’aire d’alimentation du captage d’eau de la source d’Arcier (voir notre article).
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Maximilien Parisot, ville de Besançon « Tous les acteurs se sont bien impliqués et ce n’était pas gagné. Notre intérêt est la qualité de l’eau potable : ils ont vu que la ville n’avançait pas masquée, nous n’avons rien à cacher. Il reste plus difficile de toucher le grand public car certains quartiers sont des zones dortoirs, où les habitants s’impliquent peu sur le territoire. » |
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Xavier Renaud, Fredon « Il y a eu une bonne entente et une bonne coordination. Le soutien de la ville de Besançon et de l’Agence de l’eau a été majeur. Le seul frein reste les moyens humains et financiers disponibles pour faire évoluer les pratiques. » |
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Benoît Grosjean, coopérative Terre comtoise « La motivation financière a été importante. Sensibilisés par la ville, les agriculteurs ont réussi à réduire les produits phytosanitaires. Il faut être un petit peu plus pointu dans la technique, en intégrant des méthodes alternatives. » |
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Christian Morel, agriculteur « Il y a eu un très bon dialogue avec les élus de la ville qui n’ont jamais rien voulu imposer. La coopérative a joué le jeu en admettant qu’il relevait aussi de sa responsabilité de diminuer les pesticides et nous a proposé d’autres solutions. Mais il est vrai que l’augmentation du prix des céréales peut remettre en question les mesures car la perte de rendement est alors moins acceptable. Nous ne doutons pas que les acteurs de la source d’Arcier prendront en compte cette nouvelle donne. » |
