Cœur d’abeille, pour de meilleurs rendements des cultures

28 février 2013 - La rédaction 

Des services de pollinisation assurés par des abeilles sauvages, c'est la nouveauté annoncée par la société Cœur d'abeille, par la voix de son fondateur Thibaut Dancette. Ne pas faire appel à des abeilles domestiques pour offrir ce type de services fait de Cœur d'abeille un pionnier en France.
 

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« C'est parce que je suis passionné de recherche et apiculteur que je me suis lancé dans cette aventure » explique Thibaut Dancette. Si les abeilles sauvages, quelque mille espèces en France,  ont fait l'objet de nombreuses études scientifiques montrant leur efficacité, elles ne sont que très peu élevées et utilisées comme agent pollinisateur. Cette technique est pourtant déjà pratiquée avec succès en Asie, en Europe de l'est ou aux Etats-Unis. « Depuis trois ans, avec des experts scientifiques, nous effectuons des essais et proposerons dès l'année prochaine un service commercial de pollinisation à grande échelle aux agriculteurs et arboriculteurs, développe Thibaut Dancette. Actuellement, nous travaillons dans les vergers et sur cultures maraîchères mais nous étudions également les possibilités sur les oléoprotéagineux et la luzerne, avec différentes espèces ».

Une complémentarité avec les abeilles domestiques
L'idée n'est pas d'opposer les abeilles domestiques et sauvages, qui sont complémentaires. Selon Thibaut Dancette, les abeilles sauvages sont en effet plus performantes sur certaines cultures et permettent d'accroître le travail de l'abeille domestique. C'est notamment le cas sur le tournesol où la présence d'abeilles sauvages permet par exemple d'augmenter le nombre de fleurons visités par l'abeille domestique. Les abeilles sauvages sont généralement plus spécialisées et le pouvoir de pollinisation par insecte plus important. « Notre métier consiste à les faire émerger au moment même de la floraison des cultures, comme sur les vergers de rosacées », explique Thibaut Dancette, qui souligne également l'intérêt pour la biodiversité : « l'agriculture moderne, conventionnelle ou biologique, peut être créatrice de biodiversité, et s'intéresser et travailler avec des abeilles sauvages est un moyen d'y participer ».

Un travail multipartenarial à triple objectif
Cœur d'abeille s'est fixé un triple objectif : augmenter les rendements et la qualité des productions en proposant un service de pollinisation par les abeilles sauvages aux agriculteurs ; accentuer la recherche sur les pollinisateurs sauvages en agriculture; informer et communiquer sur ces insectes. Pour cela,  la société souhaite collaborer avec un maximum de partenaires. «  Beaucoup d'acteurs peuvent se retrouver autour de cette démarche pour partager les connaissances : les agriculteurs, les techniciens agricoles mais aussi les firmes phytosanitaires ou semencières, les organismes de recherche et même le grand public », conclut Thibaut Dancette. 

Pour aller plus loin : coeur d'abeille sur twitter et facebook.
 

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