Viande de cheval : tirer les bonnes leçons

26 février 2013 - La rédaction 

Le 19 février, l’ensemble de la filière impactée par l’affaire de la viande chevaline dans les plats préparés à base de bœuf s’est rassemblée dans les locaux du ministère de l’Agriculture. Stéphane Le Foll, Benoit Hamon et Guillaume Garot ont unanimement salué la mobilisation et l’implication d’acteurs aux intérêts pourtant divergents. Les producteurs, abattoirs, industriels et distributeurs, ainsi que les traders, ont ainsi convenu de la mise en place de deux groupes de travail sitôt passé le salon de l’agriculture.

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« Nous devons être à l’initiative au niveau européen, en faisant tout pour accélérer la mise en place d’une règlementation imposant un étiquetage d’origine de la viande pour les plats préparés », a déclaré Stéphane Le Foll.


Mieux détecter et décourager les fraudes ou négligences
Le premier groupe de travail planchera sur les mesures à mettre en place pour éviter de nouvelles irrégularités sous la direction de Benoit Hamon. « Il s’agit d’être plus vigilant, plus en alerte avec la filière et la DGCCRF pour décourager et détecter les fraudes ou négligence », a expliqué Benoit Hamon, précisant que l’enquête actuelle se poursuivait chez Spanghero et Comigel, mais aussi qu’un grand nombre de prélèvements avaient été effectués en grande surface pour d’autres filières. Les industriels auraient eux-mêmes évoqué l’idée d’une charte de renforcement des contrôles à leur niveau.

Etiquetage sur la base du volontariat en attendant une réglementation européenne
« Nous devons être à l’initiative au niveau européen, en faisant tout pour accélérer la mise en place d’une règlementation imposant un étiquetage d’origine de la viande pour les plats préparés », a déclaré Stéphane Le Foll. Le temps consacré aux discussions européennes ne sera pas perdu : le second groupe, piloté par Guillaume Garot, tablera sur la problématique de la qualité des matières premières et sur les mesures susceptibles de favoriser la démarche volontaire d’étiquetage par les industriels. « En attendant une réglementation européenne, c’est par cette démarche spontanée que passe le regain de la confiance du consommateur », a souligné Guillaume Garot.

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