Salon de l’agriculture : Hollande parle sécurité alimentaire

Le 50e salon international de l'agriculture s'est ouvert le 23 février, sur fonds de crise sanitaire. Impossible pour François Hollande, qui s'est rendu au parc des expositions de la Porte de Versailles en compagnie de Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de passer à côté de cette actualité brûlante à laquelle le Président à consacré son discours d'ouverture.
 

« Je veux qu'à terme, il y ait un étiquetage obligatoire sur les viandes introduites dans les produits cuisinés », a insisté François Hollande le 23 février lors de son discours d'ouverture du 50e salon de l'agriculture.

« Il y a eu ces derniers jours des interrogations pour ne pas dire davantage, des fraudes, parce qu'il n'y avait pas d'étiquetage. Je veux qu'à terme, il y ait un étiquetage obligatoire sur les viandes introduites dans les produits cuisinés », a-t-il indiqué. Si le chef de l'Etat souhaite le renforcement de la traçabilité en Europe, il insiste sur la nécessité de montrer l'exemple en France par l'obligation dès maintenant de la traçabilité entre les distributeurs et les producteurs. « La sécurité alimentaire est une obligation, a renchérit François Hollande. (…) Le consommateur doit être protégé dans l'intérêt des agriculteurs ».

Par ailleurs, le même jour,  Stéphane Le Foll a confirmé l'information selon laquelle trois des six carcasses de cheval envoyées du Royaume-Uni vers la France et qui contenaient des traces de phénylbutazone, ont été écoulées sur le marché de la viande et sont “probablement” entrées dans la chaîne alimentaire. La phénylbutazone est un antidouleur interdit pour la viande destinée à la consommation humaine.