Ecophyto en région : les financeurs à la rencontre des Bretons

Réduire si possible de 50 % l'usage des produits phytosanitaires d'ici à 2018, c'est l'objectif du plan Ecophyto. L'ambition est affichée avec assez de force pour imposer la nécessité de modifier les pratiques. Concrètement, il s'agit de former des agriculteurs et les distributeurs, de créer un réseau de fermes pilotes pour mutualiser les bonnes pratiques ou encore de mettre en ligne dans chaque région des bulletins de santé du végétal.
La Bretagne est rentrée très vite dans le concret de la mise en œuvre du plan Ecophyto, comme ont pu s'en rendre compte début février les membres du conseil d'administration de l'Onema en charge de voter les financements des actions du plan. Quatre ans après son lancement, de nombreuses actions structurantes sont sur les rails. Ainsi 130 exploitations bretonnes, organisées en groupes de fermes, se sont engagées à réduire leur utilisation de pesticides et à diffuser le plus largement possible les moyens mis en place pour y parvenir. Autre exemple : la commune de Bédée, en Ile-et-Vilaine, se donne pour objectif de réduire l'utilisation des pesticides pour l'entretien de ses espaces verts. Du coup, c'est le métier d'agent communal qui est redéfini et mis au cœur des actions. Conclusion de la journée : seuls la réflexion commune et le temps nécessaire aux changements des pratiques peuvent aboutir au succès du plan Ecophyto.