Lot-et-Garonne, un GIE engagé dans la gestion de l’eau

2 avril 2013 - La rédaction 

Le GIE (1) Filières Qualité Services (voir encadré) mutualise les compétences de ses membres pour s'engager sur la gestion quantitative de l'eau. « Initialement, l'objectif était de travailler ensemble sur les questions d'informatisation des agriculteurs et de traçabilité, mais après huit ans de fonctionnement, l'eau est devenue un autre thème naturel », explique Franck Brosset, du GEA Terres du Sud, l'un des fondateurs, à l'occasion d'un débat organisé par la Société des agriculteurs de France le 26 mars.

Les actions concrètes du GIE portent sur l'efficience de la ressource disponible et particulièrement le suivi des réservoirs et leur mise aux normes si besoin. La mise en place de réservoirs de deuxième génération pour une gestion des excédents saisonniers profitable à tous est une autre action du groupe, tout comme la promotion d'une gestion économe de l'eau, via notamment l'organisation de formations. Enfin, le GIE s'implique à favoriser la synergie entre les acteurs et les décideurs : « le but est de se porter force de proposition, nous sommes en contact avec la DDT 47 (2), les conseils général et régional, ou encore l'agence de l'eau. »

Porté par cette dynamique autour de l'eau, le GIE Filières Qualité Services souhaite développer des ambitions sur d'autres thèmes : « nous travaillons pour la production de produits locaux de qualité et la prise en compte, dans nos activités, d'une écologie de type méditerranéen », conclut Franck Brosset.

(1) Groupement d'intérêt économique
(2) Directions départementales des territoires

Le GIE Filières Qualité Services
Mis en place par neuf coopératives du Lot-et-Garonne en 2002, le GIE compte aujourd'hui 16 membres. Outre les coopératives, l'Association climatologique de la Moyenne-Garonne, quatre semenciers ou encore les antennes locales de Syngenta et Coop de France ont rejoint le groupe, qui représente aujourd'hui 4000 exploitations, 3500 emplois directs, 600 M€ de chiffre d'affaire et 80 % des surfaces irrigués du Lot-et-Garonne.

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