4e observatoire des métiers de la communication en agriculture

2 mai 2013 - La rédaction 

Les enseignements du quatrième opus de l'observatoire des métiers de la communication en agriculture, organisé par le Syrpa en partenariat avec Terre-écos, ont été dévoilés le 24 avril dans les locaux du ministère de l'Agriculture. Par rapport à l'édition 2008, l'échantillon étudié proposait une plus grande représentativité des industriels et des organismes stockeurs.

Portrait-robot du communicant en agriculture
L'échantillon, étudié pour être représentatif du métier de la communication du secteur agricole, comprend 43 % de femmes contre 57 % d'hommes, bien que ces proportions varient largement selon le type de structure (jusqu'à 84 % de femmes dans les organisations professionnelles dans les organisations agricoles, notamment). Les moyennes d'âge (41 ans), d'expérience (18 ans) et de revenu (49,8 k€ bruts annuels) n'ont pas varié depuis 2008, contrairement au taux d'interrogés issus de formations agricoles, à la hausse : 47 % contre 40 % en 2008. Le fort taux d'études supérieures est confirmé avec 62 % de Bac +4 et plus.

Activités, ressenti et perspectives du communicant
Les personnes interrogées ne consacrent pas l'intégralité de leur temps à la communication, qui représente un peu plus de 50 % du temps de travail moyen. 62 % gèrent un budget, qui se situe en moyenne à 621 k€, un chiffre dopé par certains montants élevés. En effet, quatre communicants « à budget » sur dix gèrent moins de 200 k€. 62 % des plans de communication visent la presse et les relais d'opinions agricoles, contre 30 % visant le grand public, une cible amenée à progresser.

Le manque de reconnaissance sociétale est d'ailleurs l'un des principaux soucis de 17 % des répondants. Autres contraintes exprimées : les restrictions de budget (14%) et la charge de travail en hausse (20%). Concernant les évolutions envisagées en termes de compétences, le développement de connaissances numériques, déjà constaté sur les deux dernières années, domine.

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