L’Agence de la biodiversité, une structure d’appui

26 avril 2013 - La rédaction 

Les auditions réalisées dans le cadre du travail de préfiguration de l’Agence nationale de la biodiversité montrent une importante attente en matière de centralisation des ressources et de mise en cohérence des actions. Les agriculteurs souhaitent que leur rôle soit davantage reconnu.
 

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Bernard Chevassus-au-Louis : « Nous préconisons la mise en place d’une structure positionnée comme un centre de ressources, d’appui, et de mise en cohérence des politiques et des outils. Les rôles de contrôle, police et réglementation doivent se situer à l’extérieur »

La loi-cadre sur la biodiversité prévoit la création d’une Agence nationale fondée sur le modèle de l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. « Nous préconisons la mise en place d’une structure positionnée comme un centre de ressources, d’appui, et de mise en cohérence des politiques et des outils. Les rôles de contrôle, police et réglementation doivent se situer à l’extérieur », explique Bernard Chevassus-au-Louis, membre du Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux, qui a été nommé préfigurateur de l’Agence, avec Jean-Marc Michel, directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature.

Une soixantaine d’auditions pour connaître les attentes des acteurs
Pour connaître les aspirations des acteurs, dont les agriculteurs, une soixantaine d’auditions ont eu lieu entre la mi-décembre et la fin janvier. Qu’attendent-ils de cette agence ? « Ils nous ont demandé qu’elle les aide à faire reconnaître leur rôle en matière de préservation de la biodiversité et qu’elle les soutienne, explique le préfigurateur. Ils veulent également qu’elle devienne un centre de ressource juridique sur le droit à l’environnement, et être associés à sa gouvernance. » Reste que le poids de cette agence sera lié aux moyens financiers accordés. « Nous faisons des propositions sur les assiettes possibles, poursuit Bernard Chevassus-au-Louis.

Nous pensons qu’il faudra augmenter d’un quart les dépenses publiques en matière de biodiversité pour créer une telle structure, ce qui est conséquent, mais pas monstrueux. » Les  premières  positions  du  gouvernement devraient être dévoilées dans le courant du premier trimestre de 2013.


 

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