L’étiquetage volontaire de l’origine de la viande porcine progresse

9 juillet 2013 - La rédaction 

Dans le secteur de la viande porcine, 45 % des références respectent l'accord interprofessionnel volontaire, en indiquant l'origine de la matière première. C'est le bilan annoncé par Didier Delzescaux, directeur de l'Ifip, institut technique du porc, à l'occasion de l'assemblée générale d'Inaporc, interprofession porcine, à Paris, le 2 juillet.

L'accord interprofessionnel concerne aussi bien les étiquettes Viande porcine française, Origine France ou de type Origine UE et concerne donc plus de 3000 des 6 800 références suivies dans 22 enseignes différentes, appartenant à 10 groupes d'enseignes de distribution. La marque VPF (+ 1,5 %) et l'étiquetage de type origine UE (+ 1,4 %) connaissent les évolutions les plus positives depuis fin 2012.

Du volontariat à l'obligation
Alors que cet étiquetage volontaire progresse, l'idée de le rendre obligatoire fait débat dans la filière. Si une majorité y est favorable, d'autres redoutent ses potentiels effets négatifs pour les transformateurs qui ne privilégient pas l'origine française pour préserver des marges en souffrance. À l'automne, les autorités européennes se prononceront sur l'étiquetage obligatoire de l'origine des viandes fraîches et des plats préparés.

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