Le soleil sous les palmiers à huile

8 octobre 2013 - La rédaction 

La culture de palmiers à huile pour en extraire notamment des biocarburants est souvent décriée. On sait qu'elle contribue, surtout en Asie du Sud-Est, à la déforestation de forêts abritant une faune et une flore exceptionnelles. Mais cette culture aurait également des aspects positifs en termes de développement. Bref, selon Alain Rival (*), chercheur au Cirad, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, spécialisé dans la culture de palmiers à huile, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain et stigmatiser toute une filière. Certes, le chercheur reconnaît que l'expansion de cette culture a eu « un impact environnemental désastreux ». Mais elle « a aussi eu un impact socio-économique globalement positif ». La cultiver, « c'est la possibilité de sortir de la pauvreté des populations rurales auxquelles on ne peut pas refuser ce droit, cette aspiration » observant que les petits planteurs en Indonésie et en Malaisie concentrent 85 % de la production mondiale. Sur l'île de Sumatra par exemple, sur le cycle complet d'une plantation, le revenu moyen à l'hectare s'élève à 2100 euros contre 200 euros pour le riz.

* La palme des controverses, Alain Rival et Patrice Levang, éditions Quae

    

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