Faciliter la compétitivité des grandes cultures

5 décembre 2013 - La rédaction 

Des pertes de revenu de 20 à 40 % pour les producteurs de céréales et d'oléoprotéagineux. Telles seront les conséquences de la future PAC, a estimé Orama* lors d'une conférence de presse le 4 décembre.

Entre 25 et 35000 euros, c'est le revenu moyen des grandes cultures, avant cotisations sociales, estimé par Orama pour 2013. Si les subventions PAC étaient celles qui sont annoncées pour 2019, ce revenu ne s'élèverait qu'à 15 à 25000 €. Cette situation n'affecterait pas tous les pays de l'Union européenne, générant une véritable perte de compétitivité pour la France. « Nous demandons aux pouvoirs publics la mise en œuvre d'un plan national de compétitivité céréales-oléoprotéagineux pour nos exploitations », explique Philippe Pinta, président d'Orama. Ce plan de compétitivité viserait notamment l'optimisation des rendements et de la qualité des récoltes, la substitution des normes et contraintes concernant les enjeux environnementaux par la mobilisation des compétences agronomiques, la facilitation d'adaptation et d'organisation des exploitations,… « Ce n'est pas une aide financière que nous voulons. C'est surtout une aide pour que, d'un point de vue réglementaire et administratif, les dossiers ne trainent pas dans le même tiroir pendant des mois. »

*Union Syndicale constituée par l'Association Générale des Producteurs de Blé et autre céréales (AGPB), l'Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM) et la Fédération française des producteurs d'Oléagineux et Protéagineux (Fop).

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