Viande de cheval : Interbev se porte partie civile…

19 décembre 2013 - La rédaction 

Suite à l'annonce d'un nouveau trafic de viande de chevaux provenant de l'industrie pharmaceutique et revendue ensuite pour la consommation alimentaire, Interbev, l'Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes, a annoncé le 17 décembre son intention de se porter partie civile et de « demander réparation pour cette nouvelle tromperie du consommateur. »

L'association se félicite de l'efficacité des pouvoirs publics dans le démantèlement de ce réseau et rappelle ses attentes de réglementation plus stricte : « Nous sommes déterminés à ce que la réglementation actuelle incite à plus de contrôles et impose une information claire sur les produits pour l'ensemble des viandes, y compris comme ingrédients dans les plats cuisinés. Les consommateurs français ne comprendraient pas l'absence de décision communautaire. La Commission européenne doit revoir sans délai sa copie », a déclaré Dominique Langlois, président d'Interbev. Une position régulièrement rappelée par l'association depuis un an et l'affaire Spanghero.

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