Depuis 2012, une étude entre la Belgique et la France vise à étudier les possibilités de réduire de façon importante les produits phytosanitaires utilisés pour les cultures légumières et la culture de fraises. Emma, tel est le nom de ce programme pour Echanges transfrontaliers pour le maraîchage et la culture de fraise, favorisant les méthodes alternatives. Il est conduit en partenariat entre la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles et la Chambre régionale d'agriculture du Nord-Pas-de-Calais, le Pôle légumes région Nord et les centres de recherche et techniques flamands Inagro et PCG.
Une première phase s'est déroulée en 2012 et a porté sur l'identification des dynamiques des ravageurs, notamment les pucerons et les thrips. En 2013, des essais ont été conduits afin d'évaluer des méthodes alternatives basées sur la protection biologique intégrée. Les protocoles s'appuyant notamment sur des lâchers d'auxiliaires et l'installation de système de piégeage massif, sont reconduits cette année afin d'acquérir de nouvelles références techniques assurant une protection efficace des cultures et rentables économiquement pour les producteurs.
L'étude aboutira à l'élaboration d'un guide pratique sur la protection intégrée des légumes et des fraises avec la préconisation de méthodes alternatives et d'actions préventives.