L’Inra soutient les start-ups

13 mars 2014 - La rédaction 

Pour la 3ème année consécutive, l'Institut national pour la recherche agronomique (Inra) organisait son grand concours « La start-up est dans le pré », dont le but est à la fois d'apporter de l'aide à de jeunes entreprises, mais également de récompenser les projets les plus aboutis.
L'édition 2014 s'est tenue dans le cadre du Salon de l'agriculture à Paris, Porte de Versailles. Durant trois jours, un jury composé de professionnels a suivi et jugé sept projets, tous liés au monde de l'agronomie ou de l'agroalimentaire. A l'issu de différentes phase de travail et de discussion, trois entreprises ont été primées : les ingénieurs de Montpellier SupAgro sont encore à l'honneur cette année avec les deux victoires ex-æquo ainsi que le prix du coup de cœur du jury pour « L'amour vache», un projet filière dont les deux créateurs sont encore étudiants. Focus sur cette aventure bovine.

 

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Avec le soutien de l'Inra, les deux étudiants de Montpellier SupAgro devrait s'installer en Lozère

Tout d'abord baptisé « Angus & Co » avant d'être renommé « L'amour vache », le projet de Maxime Leroy et Matthias Caussade a séduit les juges de « la start-up est dans le pré ». Le projet : mettre en place une filière de commercialisation de viande de bœuf haut de gamme issue de vaches de race Black Angus. Une race de vaches noires mondialement répartie et appréciée pour la qualité gustative de ses viandes. « Durant un stage, on a eu l'occasion de travailler avec des Black Angus, et quand on s'est rendu compte qu'en France, la viande de Black Angus était preque toujours importée, on s'est dit Banco ! », nous explique Maxime Leroy. En effet, la viande de Black Angus est en France le plus souvent importée à bas prix mais à coût carbone élevé. Le projet a aujourd'hui bien abouti puisque les deux étudiants devraient installer leur entreprise en Lozère dès la fin de leurs études. Là-bas, ils confieront des Angus génétiquement sélectionnées pour leur qualité de viande et de vêlage à des éleveurs volontaires qui devront respecter un cahier des charges des plus strictes en matière d'environnement et de bien-être animal: une alimentation « tout à l'herbe », plus de temps passé sous la mère pour les veaux etc. « On a mis un point d'honneur sur le bien être animal, mais plus globalement, on a essayé de raisonner au maximum l'impact environnemental de toute la filière : élevage, abatage, transformation, transport » résume le futur ingénieur.

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