Pollution atmosphérique : quel rôle pour l’agriculture ?

17 mars 2014 - La rédaction 

Dans un communiqué daté du 16 mars, le ministère de l'Agriculture appelait les exploitants à restreindre ou retarder leur traitement dans l'optique d'améliorer la qualité de l'air.
 

 class=
Le ministère recommande aux agriculteurs de restreindre ou de reporter les épandages de fertilisants minéraux et organiques ainsi que les travaux du sol

La pollution aux particules dans l'atmosphère s'est répandue en France comme une trainée de poudre durant la dernière semaine, au point que le gouvernement a été contraint à prendre des mesures radicales, comme la circulation alternée en Ile-de-France. Mais aussi des restrictions concernant l'agriculture. « Le ministère recommande aux agriculteurs de restreindre ou de reporter les épandages de fertilisants minéraux et organiques ainsi que les travaux du sol », annonce le communiqué, mentionnant également la possibilité d'interdiction locale de l'écobuage et du brulage des sous-produits agricoles selon les taux de particules observés dans l'air. Une mesure qui vise à réduire le rejet dans l'atmosphère de certaines molécules potentiellement dangereuses rejetées par les travaux agricoles. L'agriculture pourrait selon Atmo, l'association pour la surveillance de la qualité de l'air, être responsable de plus de la moitié de la pollution atmosphérique dans les régions peu urbanisées comme la Champagne-Ardenne.

Des recommandations qui constituent cependant « une source de risques », selon l'Association des grands producteurs de blé (AGPB). Laquelle souligne ainsi la difficulté pour les exploitants de reporter des travaux sans mettre en danger leur production.
 

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter