Les abeilles se portent mieux dans le sud de l’Europe

13 mai 2014 - La rédaction 

Phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990, le déclin des abeilles, insectes pollinisateurs indispensables à la majorité des  végétaux cultivés en Europe, n'avait jamais été précisément évalué au sein de l'Union européenne. C'est désormais chose faite avec l'étude « Epilobee », pilotée par l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses), dont les conclusions ont été présentées début avril par la Commission européenne. Les abeilles préfèrent le soleil, semble-t-il. Les pays du nord de l'Europe sont en effet frappés par des mortalités très supérieures à celles qui touchent le pourtour méditerranéen. En cumulant les mortalités hivernales et estivales, la Belgique apparaît comme le territoire le plus touché, avec un taux de mortalité de 42,5 %, suivie de près par le Royaume-Uni (38,5 %), la Suède (31,1 %), la Finlande (29,8 %) et la France (27,7 %). A l'inverse, le problème se révèle moins inquiétant dans plusieurs pays du Sud comme la Grèce (9,1 %), l'Italie (7,6 %) ou l'Espagne (16,3 %).

Le protocole choisi visait à restreindre la recherche des causes des mortalités observées aux uniques pathogènes naturels. Ainsi la varroase (due au parasite Varroa destructor) a été observée dans 13 des 14 Etats membres présentant des données complètes et le taux de colonies touchées par la nosémose a dépassé 10 % dans quatre Etats membres. 

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