Portes ouvertes Innov’actions : convaincre par l’exemple

2 juin 2014 - La rédaction 

Jusqu'au 20 juin, trente fermes participent au programme Innov'action 2014, comme autant portes d'entrée sur 30 sujets liés à l'innovation en agriculture. Cette opération, initiée dans les Côtes-d'Armor en 2008, s'est répandue pour concerner toute la Bretagne en 2012, puis douze régions en 2014 (voir la carte), et l'ensemble du pays dès l'année prochaine. Autonomie, connectivité, stratégie, débouchés, énergie… sous l'impulsion des chambres d'agriculture, ces fermes vont présenter “leur” démarche innovante liée à l'agriculture écologiquement intensive et l'agro-écologie, toutes filières confondues.

« Des exploitations ordinaires »

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Olivier Marolleau commente les panneaux placés sur son exploitation pour les portes ouvertes Innov'action.

Un recensement précis est effectué sur chaque exploitation pour comptabiliser les agriculteurs intéressés par la démarche présentée. « Pour que les messages portent, il est important de montrer l'accessibilité de l'innovation », affirme Christiane Lambert, vice-présidente de la Chambre régionale des Pays-de-la-Loire. Olivier Marolleau, éleveur de bovins allaitants et porcs dans le Maine-et-Loire, et participant à l'opération, confirme : « Mon exploitation est tout à fait dans la moyenne des exploitations locales. Sur les panneaux qui dressent le bilan de mon activité, il y a les réussites, mais aussi les accidents », précise-t-il encore. Investi dans un collectif de 33 agriculteurs participant à un projet de méthanisation collective, Olivier Marolleau présente également aux visiteurs la valorisation de ses haies en bois déchiqueté de chauffage et ses démarches pour approcher d'une autonomie fourragère, réduire l'utilisation de pesticides, ou encore suivre et résonner ses coûts de productions.

Les atouts des réseaux mis en avant
Les réseaux et structures collectives locales représentent une force d'innovation majeure mise en avant par Innov'action. « En groupe, les démarches positives sont plus rapidement diffusées, c'est une source d'idées importante et ça permet aussi d'identifier les fausses bonnes idées », témoigne Jean-Pierre Morille, éleveur de vaches laitières. Il estime consacrer une demi-journée par semaine aux structures collectives dans lesquelles il s'implique : Cuma, groupe culture, groupe de travail élevage conseil, fermes de références des Pays-de-la-Loire. « C'est considérable, mais j'ai l'impression d'y gagner », affirme-t-il.

En savoir plus sur le programme Innov'action.

 

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