L’UPJ s’oppose au « zéro phyto »

19 juin 2014 - La rédaction 

L'Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics (UPJ) a expliqué le 17 juin 2014, lors d'une conférence de presse à Paris, les raisons de sa plainte déposée le 1e avril contre la loi Labbé, adoptée au mois de janvier dernier.

Le syndicat juge comme « inacceptable » en l'état cette loi visant à interdire l'utilisation de produits phytosanitaires par les personnes publiques et les particuliers à l'horizon 2020 et 2022. L'UPJ affirme que la loi Labbé été notifiée à la Commission européenne le jour de son adoption et non trois mois auparavant comme l'exige la loi européenne 98/34. Les mesures imposées et les peines encourues par les jardiniers amateurs sont également jugées comme disproportionnées. L'UPJ demande son retrait mais affirme être « prêt à collaborer pour créer quelque chose de mieux. » Des produits à base de substances naturelles sont d'ores et déjà proposés par les entreprises de l'UPJ.

Plus globalement, les membres de l'UPJ s'interrogent sur l'avenir de la chimie de synthèse dans les jardins et les espaces publics. Ségolène Royal, ministre chargée de l'Ecologie, a en effet annoncé en mai le lancement de l'opération « Terre saine, villes et villages sans pesticide ». Cette initiative récompensera les villes de France n'utilisant aucun produit phytosanitaire, avant même l'échéance 2020.

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