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« Il y aura un ouvrage. » C'est la déclaration de Ségolène Royal à l'issue d'une réunion entre les différents protagonistes du projet de barrage à Sivens, le 4 novembre au Ministère de l'Ecologie. Pour autant, la ministre n'a fermé aucune porte, annonçant que « ce ne serait pas tout ou rien », et ne s'est prononcée ni pour la reprise du chantier, ni pour son arrêt…
Les décisions de fond attendront encore un peu. Ségolène Royal a évoqué la possibilité d'une issue d'ici la fin de l'année, laissant la main à ses invités du jour : élus et préfets locaux, président de la région Midi-Pyrénées, agence de l'eau, associations et agriculteurs. Les discussions doivent donc continuer au-delà de cette réunion, pendant laquelle « le dialogue était de qualité, même si des divergences demeurent », selon la ministre. Une prochaine réunion est prévue dès la semaine prochaine.
Denez L'Hostis, président de FNE, juge que «le scénario de l'abandon du barrage rest[ait] toujours d'actualité », ajoutant que FNE se réservait la possibilité d'engager de nouvelles actions sur le plan juridique. Du côté d'Europe Ecologie les Verts, on « prend acte d'une reprise du dialogue », s'interrogeant toutefois sur la nature de « l'ouvrage » confirmé par Ségolène Royal, et réclamant l'annulation de la déclaration d'utilité publique du projet. Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées et président du comité de bassin Adour-Garonne, évoque pour sa part un « accord autour de la nécessité de poursuivre la réflexion », et espère que celle-ci permettra de progresser dans « la double perspective de la nécessaire desserte en eau d'une agriculture locale. »
