Sivens : étude de solutions alternatives

18 novembre 2014 - La rédaction 

Après la réunion organisée au ministère de l'Ecologie, le 4 novembre à Paris, des élus des conseils généraux du Tarn et du Tarn-et-Garonne, les présidents des deux chambres d'agriculture concernées et les représentants du collectif Testet et de France Nature Environnement se sont retrouvés le 13 novembre, à Albi, autour de la même table, pour étudier des « solutions alternatives » au barrage contesté de Sivens. Trois autres réunions sont programmées avant Noël. « À la fin de l'année, il y aura ou pas une décision à mettre en œuvre», ont estimé Nicolas Forray, inspecteur général de l'environnement et Pierre-Alain Roche, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, les deux experts mandatés par Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie.

Dans l'attente de la solution retenue, les défenseurs du projet ont battu le pavé le 15 novembre à Albi, à l'initiative du collectif d'associations Tarn Ruralité. Dans le cortège, de nombreux agriculteurs de la FNSEA et de la Coordination rurale. Les manifestants – 2 200 selon l'évaluation de la police et 5 000 selon les organisateurs – ont défilé derrière une banderole résumant leur principale revendication: « Laissez-nous décider de l'avenir de nos terres ».

En marge de cette manifestation, les militants de la ZAD (zone à défendre) ont continué d'installer des maisonnettes de fortune, bien décidés à bloquer toute reprise du chantier. Les travaux de construction du barrage ont été suspendus pour une durée indéterminée le 31 octobre par le conseil général du Tarn, porteur du projet, après la mort d'un jeune militant écologiste, Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par les gendarmes.

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