Bonnes pratiques : aider les agriculteurs à maîtriser le nouvel étiquetage

20 novembre 2014 - La rédaction 

Dans le cadre de son offre d'accompagnement pédagogique des distributeurs et des agriculteurs, la Division agro de BASF diffuse un panel d'outils pour aider à se familiariser avec le nouvel étiquetage des phytosanitaires. Si les entreprises ont jusqu'à juin 2015 pour mettre en conformité les produits, la signalétique a déjà fait son apparition sur bon nombre de solutions. L'enjeu est une meilleure protection de l'environnement et de la santé, en phase avec la démarche Éco-acteurs de BASF.
 

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Les agriculteurs doivent composer avec deux systèmes d'étiquetage. Pour aider à passer cette période transitoire, BASF diffuse des outils pédagogiques d'accompagnement depuis déjà trois ans.

A  partir du 1er juin 2015, les étiquettes de produits phytosanitaires vont changer. Une harmonisation internationale, voulue par les Nations Unies, dans le cadre du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (GHS). Objectif : améliorer la signalisation pour une meilleure protection de l'environnement et de la santé des agriculteurs. Neuf pictogrammes de danger, des nouvelles phrases de risques (devenant des phrases de danger) et des conseils de prudence revus vont donc apparaître sur les produits.

BASF y travaille d'arrache-pied. « Nous avons bien anticipé, reconnaît Vincent Jacus, responsable des bonnes pratiques à la Division agro de BASF France. Plus de 90 % de nos produits disposent désormais du nouvel étiquetage. Il concernera quasiment l'ensemble des livraisons des productions à la rentrée. C'est un très gros chantier ». En effet, le système revoit les calculs en matière de dangerosité des solutions et certains seuils de toxicité ont été abaissés. Ce qui amène à des changements de classement. « Pour BASF, il faut refaire les calculs sur près de 5 000 produits chimiques », insiste-t-il.

Gérer la période transitoire
Si la distribution et les agriculteurs ont jusqu'à juin 2017 pour écouler les produits avec l'ancien étiquetage, ils doivent déjà et devront encore composer avec les deux systèmes pendant deux ans. De plus, certains produits ayant la même substance active pourront avoir des classements différents. Un vrai casse-tête. « La période transitoire n'est pas simple, commente Vincent Jacus. Nous avons décidé de diffuser des outils pédagogiques d'accompagnement » et ce depuis déjà trois ans.
 

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BASF a édité près de 70 000 affichettes de conseils de rangement du local  avec le nouvel étiquetage

Ainsi, la société agrochimique a édité des réglettes de conversion entre les anciens et les nouveaux pictogrammes, des flyers de correspondance de phrases de risque, des panneaux de communication pour les stands et les visites d'essai afin que la distribution puisse informer les agriculteurs.

Pour le local phytosanitaire, les agriculteurs peuvent disposer de vignettes autocollantes à mettre sur les étagères ainsi que d'affichettes de conseils de rangement. BASF en a édité près de 70 000. Elles expliquent clairement comment identifier les produits, notamment ceux cancérogènes « mutagènes » toxiques pour la reproduction ou reprotoxiques, soient les fameux CMR. Lesquels doivent être isolés des autres. « C'est un point sur lequel il y a peu d'indulgence, il ne faut pas se tromper », indique Vincent Jacus. Les agriculteurs s'exposent à en effet une diminution de leurs aides européennes en cas de non respect de la législation.

« La nouvelle édition du fascicule Mes anti-sèches phytos, qui permet de maintenir ses connaissances en matière de réglementation phytosanitaire, comporte des fiches sur le nouvel étiquetage », ajoute le responsable bonnes pratiques. Le jeu en vaut la chandelle. « Les nouveaux pictogrammes seront plus simples à identifier, explique Vincent Jacus. Une harmonisation internationale des signes de sécurité est bénéfique pour tout le monde. »

 


 

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