Terres Oléopro veut valoriser les filières françaises

Dévoilée au salon de l'agriculture en 2014, la signature Terres Oléopro est désormais prête à prendre son envol. « Nous avons pris le temps de nous approprier cette démarche de valorisation de la production française en oléagineux et protéines végétales et animales de qualité », a introduit Antoine Henrion, président de l'Unip, le 23 février sur le Salon de l'agriculture.
 

De gauche à droite : Bernard de Verneuil, président du Cétiom, Gérard Tubéry, président de la Fop, Antoine Henrion, président de l'Unip, Jacques Siret président de l'Onidol, Xavier Beulin, président d'Avril

Point fort de la marque : revendiquer haut et fort l'ancrage territorial des producteurs et transformateurs, la transparence des modes de productions, l'implication de chaque maillon de la filière – de l'agriculteur au transformateur, qu'il soit fabricant d'huile, ou producteur d'œufs. La marque Fleur de Colza de Lesieur est la première à apposer le logo sur les bouteilles.

C'est bien cet engagement dans le made in France qu'attendent majoritairement les consommateurs et qui a été souligné par les responsables des filières (1) à l'initiative de cette signature. « Nous souhaitons redonner du lien entre les 220 000 agriculteurs et éleveurs concernés et les consommateurs », a précisé Gérard Tubéry, président de la Fop.

Les filières comptent aussi appuyer le développement du soja en France afin de nourrir les animaux. Elles espèrent passer progressivement de 40 000 à 200 000 ha. Cette production sera soutenue grâce au recouplage des primes Pac et à la contractualisation.
 

Dévoilée au salon de l'agriculture en 2014, la signature Terres Oléopro est à nouveau représentée pour l'édition 2015.

Le baromètre du bien-être durable, réalisé par Ipsos témoigne d'ailleurs de l'importance pour les français des critères « crédibilité de l'information », « effet sur la santé » et « contrôle de la provenance des matières premières » dans le choix des marques.

La signature Terres Oléopro implique aussi un engagement dans le respect de l'environnement. «C'est indiqué dans les cahiers des charges et mesuré par un organisme certificateur », a relevé Xavier Beulin, président d'Avril Gestion. L'objectif à terme est aussi de faire régresser les normes administratives et que les filières soient chefs de file sur ces enjeux.

(1) Onidol, Fop, Unip, Cetiom, Avril