Une course de tracteurs entre agriculteurs européens, avec la diminution de la compaction des sols et de la consommation de carburants en trame de fond. L'idée, du constructeur John Deere, a abouti le 30 avril sur le circuit d'essais Michelin de Ladoux, dans le Puy-de-Dôme, le 30 avril.
Six concurrents allemand, britannique, espagnol, français, néerlandais et portugais ont du faire des choix techniques pertinents concernant la pression des pneumatiques – tracteurs et remorque, pour un convoi de 35 tonnes – et la transmission des moteurs pour cumuler le plus de points sur les 11 kilomètres de parcours.
Le équipes règlent les pneumatiques pour limiter la compaction des sols et la consommation d'essence.
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Route « propre », chaussée abimée, graviers… mais également une parcelle de terre meuble pour mesurer l'impact des attelages sur le sol, et zone de manœuvres (slalom, évitement, rond-point, parcage arrière) pour juger l'habileté des concurrents au volant.
Alexandre Gasc, en charge du segment forte puissance chez Michelin, rappelle l'importance des pneumatiques : « La pression peut induire des variations de consommation de carburant pouvant atteindre 25 %. » Si le grand gagnant sur l'ensemble des critères est français, le numéro 1 sur le tronçon de plein champ est l'agriculteur portugais, qui a opté pour une pression basse (1,2-1,5 bar pour le tracteur, 2,2 bars pour la remorque), combinant allure soutenue et faible compaction. « Si l'évènement se veut avant tout ludique, il en ressort aussi l'importance des partenariats en tractoristes et industriels du pneumatique, pour développer des équipements complémentaires et durables », conclut Emmanuel Ladent, président de la division pneus agricoles chez Michelin.