Des mesures pour limiter le gaspillage des grandes surfaces

26 mai 2015 - La rédaction 
Les amendements au projet de loi sur la transition énergétique visant à limiter le gaspillage alimentaire dans les grandes surfaces ont été adoptés jeudi 21 mai. Si le secteur de la grande distribution juge inadapté de viser uniquement les grandes surfaces, les associations environnementales trouvent ces mesures encore trop timides.

Suite aux propositions de Guillaume Garot, les députés ont adopté à l'unanimité le jeudi 21 mai au soir les amendements au projet de loi sur la transition énergétique qui visent à limiter le gaspillage alimentaire dans la grande distribution.

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le gaspillage de la grande distribution représente 5% du gaspillage en France

Les grandes surfaces devront à l'avenir s'efforcer de prévenir tout gaspillage via des dons d'invendus encore consommables à des associations caritatives ou en favorisant le compost et la valorisation énergétique des denrées alimentaires. 

 
Si la Fédération du Commerce et de la Distribution juge inadapté de viser la distribution, « qui ne représente que 5 % du gaspillage en France », les grandes surfaces ne sont pas les seules à faire l'objet de mesure. La lutte contre le gaspillage alimentaire fera ainsi partie intégrante de l'éducation alimentaire pour les écoliers, tandis que les entreprises pourront désormais  mettre en avant leur action anti-gaspi dans le cadre de leur responsabilité sociale et environnementale.
 
Des avancées encore trop timides
La fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement, France Nature Environnement, se félicite de voir le gaspillage alimentaire au centre des débats parlementaires, mais dit regretter « la timidité des avancées » et réclame un état des lieux du gaspillage alimentaire soit réalisé à toutes les étapes, par filière et par produit pour identifier les principaux postes de gaspillage pour orienter des politiques publiques cohérentes et ciblées. FNE appelle également à la prudence à l'égard du détournement de l'alimentation humaine vers l'alimentation animale ou encore de la méthanisation, « qui risquent de marginaliser les efforts nécessaires de prévention ».

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