Le projet Futurol en phase finale de développement pour la production d’éthanol cellulosique

4 juin 2015 - La rédaction 
Lancé en 2008, le projet Futurol, cherchant à développer des procédés de production de carburant à partir de biomasse végétale, entre aujourd'hui dans une phase d'industrialisation et de commercialisation. Les technologies et procédés développés ont par ailleurs fait leurs preuves en matière de bilan énergétique et d'émission de GES.

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Sept ans après son lancement, le projet Futurol, qui vise à mettre sur le marché un procédé et des technologies afin d'assurer la production de bioéthanol de seconde génération, a franchi une étape-clé dans son développement. En effet, l'industrialisation et la commercialisation du projet sont en cours, maintenant que les premières étapes de recherche et développement ont permis de valider la viabilité du procédé sur les plans économiques et environnementaux. Une unité de prétraitement à échelle industrielle est en cours d'implantation sur le site Tereos de Bucy (Allier), pour une mise en production début 2016. Cette troisième étape du projet a pour but d'accompagner la commercialisation de la technologie Futurol, qui se fera par l'intermédiaire de la société Axens, filiale d'IFP Energies nouvelles, mais également de permettre sa future intégration sur des bio-raffineries existantes. 

 
Un procédé adaptable à faible impact énergétique
En effet, la technologie Futurol est parfaitement adaptable et pourra s'intégrer facilement aux ateliers de productions des usines déjà existantes. Le procédé de prétraitement mis au point a par ailleurs été conçu de manière à utiliser une très large gamme de coproduits végétaux et de biomasses dédiées, optimisant ainsi le recours à un approvisionnement local en matières premières. Le procédé a également un très bon bilan énergétique puisqu'il est autonome en énergie à hauteur de 120 à 140 % de ses besoins. La technologie Futurol assure une réduction des émissions de GES de 70 % par rapport à d'autres procédés. Enfin, depuis le lancement du projet, le prix de revient de l'éthanol a pu être divisé par 10, le projetant à des niveaux de prix acceptables sur un plan commercial.  

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