La Belgique met en avant l'aquaponie sur son pavillon.
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Si les prouesses architecturales déployées par les différents pays impressionnent de prime abord, la visite des pavillons présents à l'exposition universelle de Milan laisse entrevoir des conceptions et des approches nationales diverses pour réussir à nourrir le monde.
Produire durablement
La France expose la diversité de ses productions végétales et de ses produits alimentaires, tout en déclinant le concept d'agroécologie et les avantages des biomatériaux ou des agrocarburants. L'Angleterre pour sa part, à travers une superbe architecture en forme de ruche au cœur d'un espace de plantes mellifères, met en avant l'importance de la préservation des abeilles pour assurer la pollinisation des cultures. Quant à l'espace consacré aux nombreux vins italiens, il conclut par le programme Viva, lancé en 2011 pour établir les recommandations pour une viticulture et une œnologie durables.
La science au service de la production
La Belgique souligne ainsi qu'en 2014, elle a publié une circulaire qui clarifie les règles générales applicables à l'élevage et à la commercialisation des insectes et des aliments à base d'insectes pour la consommation humaine, sans attendre qu'une législation se mette en place au niveau européen. Par ailleurs, sur son pavillon, la Belgique expose tous les avantages à développer l'aquaponie, technique innovante conjuguant dans un même cycle la production maraîchère et l'élevage de poissons. Au sein de cette exposition universelle, plusieurs pays annoncent leur volonté de contribuer à développer leur production agricole pour nourrir le monde, quand le Vatican appelle à la raison en évoquant la lutte contre le gaspillage alimentaire et le rôle important de l'alimentation comme élément de partage entre les hommes.
Sur son pavillon, le Royaume-Uni fait entendre et expose l'importance des abeilles par la symbolique de la ruche
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