Climat : les consom’acteurs aussi ont la main

28 juillet 2015 - La rédaction 
Loi sur la transition énergétique, COP21… les programmes nationaux ou internationaux se multiplient pour lutter contre le changement climatique et assurer la transition de notre modèle alimentaire. A l'échelle du consommateur ou du citoyen, des choix quotidiens permettent également d'apporter sa contribution, à moindre coût. Illustration avec une internaute et lectrice de Campagnes et environnement.

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Les circuits courts permettent de réduire l'impact écologique de notre alimentation

« J'essaye, à mon niveau, de connaître les répercussions de ma consommation énergétique ou alimentaire », explique Karine Fortin, habitante de Villemandeur dans le Loiret. Via notre rubrique Climat, cette lectrice de Campagnes et environnement nous décrit ses actions quotidiennes pour limiter son impact sur le climat.    

Chez les Fortin, améliorer son empreinte environnementale commence par le recyclage des déchets. En plus du tri classique, Karine possède trois poules qui recyclent, en les mangeant, les déchets organiques de la famille. Et plus besoin d'acheter d'œufs, les poules en fournissent suffisamment !

Consommation locale et fabrication maison 

Chez Karine on est aussi de véritables « locavores ». Fruits et légumes sont achetés sur le marché local, on se fournit en viande chez un boucher qui s'approvisionne avec des éleveurs de la région et même la truite provient d'une pisciculture qui se trouve à seulement 40 km de la maison. Le site « bienvenue à la ferme » permet à la famille de connaître les éleveurs et producteurs de fromage proches de chez eux.  

Le « do it yourself » est devenu un réflexe. Pour limiter ses achats de légumes, Karine cultive un potager avec haricots verts, salades, tomates, poivrons et courgettes. L'investissement dans une yaourtière permet de ne plus acheter de produits laitiers transformés (yaourts, fromages blancs ou crèmes desserts), et ce sont autant d'emballages économisés. Evidemment, aucun plat cuisiné industriel n'arrive sur la table de Karine et la congélation lui permet de conserver ses produits toute l'année.

Enfin, quelques investissements assurent aux Fortin une consommation énergétique à moindre coût écologique. Toute la maison est équipée d'ampoules basse consommation. Dans la pièce à vivre, les radiateurs électriques ont été remplacés par un poêle à granulés et dans le reste de la maison, on leur a préféré des radiateurs de classe AAA, moins consommateurs en énergie.

 « Acheter français doit être une priorité »

« Une vraie prise de conscience, au moins sur les achats alimentaires, est urgente », affirme Karine Fortin. « La crise des éleveurs devrait réveiller les Français, nous devons tous aider les agriculteurs à notre niveau. Habitant en province, je sais qu'il est plus facile pour moi de me fournir directement chez les producteurs. Mais même dans les grandes villes, il existe des filières courtes et acheter français devrait être une priorité, même en grande surface », préconise cette consom'actrice, dont l'exemple est sans aucun doute à suivre. 

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