Une réduction de 25 % d'ici à 2020 reposant sur l'optimisation des systèmes de production et une de 25 % supplémentaires à l'horizon 2025 qui sera atteinte grâce à des mutations plus profondes. Voilà l'ambition de la « V2 » du plan Ecophyto.
Le ministère de l'Agriculture distingue 6 axes de travail :
– Faire évoluer les pratiques et les systèmes agricoles. Cet axe comporte la mise en place des Certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques, CEPP, calqué sur le principe des Certificats d'économie d'énergie.
– Amplifier les efforts de recherche, développement et innovation, notamment sur le biocontrôle.
– Réduire les risques et les impacts des produits phytopharmaceutiques sur la santé humaine et sur l'environnement.
– Supprimer l'utilisation de produits phytopharmaceutiques où cela est possible en zone non-agricole.
– Renforcer l'appropriation du plan par les acteurs des territoires et des filières.
– S'appuyer sur une communication dynamique et des approches participatives, pour instaurer un débat citoyen.
La déclinaison pratique de ce plan sera présentée le 4 novembre 2015, indique le ministère de l'Agriculture.