L'Esipta de Rouen fusionne avec LaSalle (Beauvais).
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Si le nom de la nouvelle entité sera révélé en septembre, on en connait déjà les contours : les deux campus seront conservés dans l'objectif d'accueillir 3000 étudiants par an, autour de quatorze formations diplômantes et cinq unités de recherches couvrant les sciences du vivant, de la Terre et de l'environnement. « Notre ambition est de devenir la plus grande école d'ingénieurs agros de France, affirme Sébastien Windsor, son président. L'idée est de gagner en visibilité tout en en mutualisant certains coûts de fonctionnement, pour reverser les sommes dégagées au cœur d'activité des deux écoles. »
130 universités partenaires dans le monde
Cette fusion doit ainsi profiter aux élèves, qui auront un choix de parcours plus large et profiteront d'un réseau plus développé à l'étranger : « Nous aurons plus de facilité à attirer l'attention de nos homologues d'autres pays avec nos nouvelles dimensions », analyse Sébastien Windsor. Des partenariats sont ainsi prévus avec plus de 130 universités dans le monde.
Un atout aussi pour la recherche et la formation continue
Rassembler ces deux écoles privées prend aussi du sens en termes de recherche. Sébastien Windsor donne l'exemple du projet 4 pour mille, fortement mis en avant par Stéphane Le Foll : « Pour avancer sur une thématique scientifique comme la captation de carbone par le sol, il faut une approche pluridisciplinaire. LaSalle et l'Esipta pourront mieux répondre à ce défi en mutualisant leurs compétences en géologie, sciences du sol, technologie de pointe… » Enfin, cette union va permettre la mise en place d'une unité dédiée à la formation continue.