A compter du 1er juillet 2016, seule sera autorisée la distribution de sacs plastiques d'une épaisseur supérieure à 50 microns, ou conçus à partir de matériaux alternatifs (papier, tissu…). A partir du 1er janvier 2017, l'interdiction sera étendue aux sacs destinés à l'emballage de marchandises (fruits et légumes frais), et seuls les modèles à base de matière végétale seront admis. Ces décisions prises par le gouvernement vont stimuler la production de matières renouvelables comme le bioplastique.
Jean-Marc Nony, du groupe Sphère, l'un des leaders français en plastique biodégradable, assure que la filière est prête à répondre à la demande, avec une capacité de production européenne de 250 000 tonnes par an. Christophe Doukhi-de Boissoudy, président du Club bio-plastiques, se réjouit de son côté de l'avancée de la loi sur ce sujet : « Nous saluons la mobilisation des pouvoirs publics en vue de faire enfin aboutir une telle mesure qui était promise depuis longtemps. »
En 2012, l'industrie mondiale des bioplastiques a mobilisé près de 150 000 tonnes de pommes de terre et de céréales, soit moins de 0,02 % de l'ensemble de la production agricole.