En France, une étude de l'ADEME évalue à un tiers la part du gaspillage alimentaire provenant de la consommation. Publiée en mai, cette étude révèle que la transformation (32 %), la distribution (14 %) et la production agricole (33 %) se partagent le volume restant.
La restauration collective, actrice majeur des gaspis
Source : ADEME, 2016
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42 % des pertes et gaspillages se produit dans la restauration collective, qui ne représente pourtant que 15 % des repas. « On gaspille 4 fois plus en restauration collective et commerciale qu'au foyer : 130 g/convive/repas contre 32 g chez les ménages » peut-on lire dans le rapport.
En Isère, le conseil départemental a réduit d'un tiers le gaspillage alimentaire au sein de ses 96 collèges. Il estime avoir économisé 1 million d'euros par an, qu'il a réinvestit dans des produits de meilleure qualité.
Globalement, 10 millions de tonnes de produits alimentaires à destination de l'alimentation humaine sont gaspillées. 2 millions de tonnes sont cependant valorisées en alimentation animale. La valeur théorique des pertes et gaspillages est évaluée à 16 milliards d'euros, soit 36% du budget dédié au paiement des intérêts de la dette française.