L’arbalète, recours contre le carpocapse du châtaigner

22 septembre 2016 - La rédaction 
Insecte ravageur du châtaigner, le carpocapse peut être traité grâce au biocontrôle. Afin de répandre des phéromones pour perturber le nuisible, la filière châtaigne sollicite différents outils : la perche, le drone et… l'arbalète.

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Le carpocapse est un papillon de nuit. Lors de la ponte, la femelle dépose une soixantaine d'oeufs directement sur la bogue des fruits.

Le carpocapse est un insecte dont les larves peuvent se développer à l'intérieur des châtaignes. Les dégâts peuvent être importants, de 30 à 50 % de pertes sur la récolte. La filière a développé des solutions de lutte naturelles. C'est le cas du trichogramme, autre insecte, susceptible de parasiter les œufs du carpocapse. Autre solution de biocontrôle : la confusion sexuelle. En dispersant des phéromones, l'agriculteur désoriente les papillons mâles, qui ne peuvent plus se reproduire.

Pour accrocher les diffuseurs, rien de tel que l'arbalète
Les diffuseurs qui répandent ces molécules doivent être fixés aux arbres. Invenio, centre de recherche et d'expérimentation pour les fruits et légumes, explore différentes pistes : la classique perche, le drone, de plus en plus utilisé en agriculture, et… l'arbalète.

Les nouveaux modes de production stimulent la débrouillardise des agriculteurs : du côté de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), on a recours au paintball pour chasser les chenilles processionnaires.

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