Le 21 septembre, lors d'une conférence de presse, l'Agence bio a dressé un panorama positif de la filière. Florent Guhl, directeur de l'Agence bio, a profité de l'occasion pour se réjouir de « la généralisation de l'enseignement du bio dans les écoles. » Une tendance soutenue par des supports pédagogiques mis à disposition des instituteurs et par un concours national, « Les petits reporters de la bio », qui propose aux élèves de réaliser des reportages sur l'agriculture biologique et ses produits.
Ondes, numérique… et bio
La promotion de cette filière ne se restreint toutefois pas au milieu scolaire. L'Agence bio et France 5 ont renouvelé leur partenariat : du 26 au 30 septembre, puis les 3 et 10 octobre, l'émission « C à Vous » présente six chefs cuisiniers travaillant exclusivement à partir de produits labellisés AB. Côté ondes radio, la diffusion d'un spot du 22 au 24 septembre, puis du 29 septembre au 1er octobre, sur six stations, doit mettre en avant la page facebook « AgricultureBIO ». Cette page regroupant 185 000 fans se veut « un endroit privilégié d'échanges de recettes et d'adresses entre les consommateurs », précise Florent Guhl.
Le numérique se révèle être « un levier de montée en puissance de la consommation bio. » Levier largement actionné, lors de la vente en grande distribution avec l'usage du drive, mais aussi pour localiser et suivre des restaurants et événements avec l'application « Bio en poche » ou encore le site internet labiodes4saisons.eu.
Des assises pour fixer les prochains objectifs
« La filière grandit vite. Il ne s'agit toutefois pas de chercher à se développer trop vite, il faut se développer bien », rappelle Didier Perréol, président de l'Agence bio. C'est l'enjeu des neuvièmes assises de la Bio, qui auront lieu le 14 novembre à Paris : accompagner cet essor et consolider la structuration des filières.
Par exemple en sensibilisant les élus dans les collectivités en vue de faire accroître les budgets alloués à la restauration collective en bio. La mise au point de projets alimentaires territoriaux devrait permettre de « mieux connecter les acteurs d'une même filière » en aidant les responsables de la restauration collective à « identifier les producteurs bios environnant », explique Florent Guhl.