Environnement et numérique invités au Sommet de l’élevage

11 octobre 2016 - La rédaction 
L'ambiance pesante de l'édition 2015 du Sommet de l'élevage, marquée par l'absence d'animaux dans les travées, est bien loin. Du 5 au 7 octobre 2016, et malgré un secteur fragilisé économiquement, les exposants ont mis en avant l'environnement, les filières de qualité et le numérique, au travers de leurs stands et conférences.

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Pour la 25e édition du Sommet de l'élevage, organisée à Cournon (63) du 5 au 7 octobre 2016, les exposants ont misé sur l'innovation, l'environnement et les filières de qualité. L'institut de l'élevage a présenté son réseau de fermes bas carbone. Dans la filière ovine, où l'identification électronique est généralisée, le numérique offre de nombreuses possibilités en matière de suivi de la santé, de la physiologie et de la reproduction des animaux. « L'enjeux est de faciliter l'observation et de l'harmoniser », souligne Jean-Marc Gauthier, de l'Institut de l'élevage, Idele. D'où la volonté de créer une Digiferme dans ce secteur.

Concilier les options économiques et environnementales
La commission Bio d'Interbev a dressé un panorama de la filière de viande bio en France, qui progresse. Chez les distributeurs, la dynamique est la même. « Ceux qui peuvent aller vers ces filières doivent le faire », déclare Xavier Bel, directeur des productions animales de la coopérative Altitude.

Du côté des productions végétales, même si la région a été moins impactée par la mauvaise récolte 2016 que les bassins du nord de la France, les distributeurs misent sur la diversification des cultures et le développement de productions mineures. Une option avant tout économique,  mais aussi environnementale, encourageant les rotations bonnes pour le sol et limitant le développement des mauvaises herbes, et donc l'utilisation d'herbicides.

 

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