Ségolène Royal annonce des objectifs doublés pour la prochaine période des certificats d'économie d'énergie (CEE), entre 2018 et 2020. Soit une ambition de 1600 TWh cumac* économisés, contre 700 TWh cumac sur 2015-2017.
Un chiffre conforme à la programmation pluriannuelle de l'énergie approuvée par décret du 27 octobre, et qui sera validé par décret en Conseil d'État publié avant la fin du premier trimestre 2017.
Une réduction de 10 milliards d'euros par an sur la facture énergétique
La ministre de l'Environnement précise, dans un communiqué du 3 novembre, que les travaux réalisés grâce aux certificats d'économie d'énergie permettront une réduction de 10 milliards d'euros par an de la facture énergétique des ménages, entreprises et organismes publics. « Cette mesure permettra de soutenir des nouvelles filières et de créer les emplois de la croissance verte, précise le communiqué. La loi de transition énergétique pour la croissance verte génère 75 000 emplois sur trois ans dans la rénovation des bâtiments. »
L'un des enjeux identifié, lors de la période 2015-17, était de faire progresser l'adoption des CEE dans le secteur agricole.
* L'unité de mesure des Certificats d'économies d'énergie est le kWh d'énergie finale cumulée et actualisée sur la durée de vie du produit (kWh cumac). Cela représente une quantité d'énergie qui aura été économisée grâce aux opérations d'économies d'énergie mises en place.