Pollinisateurs : le plan de protection national renforcé

22 novembre 2016 - La rédaction 
Le 22 novembre 2016, un an et demi après le lancement du plan « France, terre de pollinisateurs », la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, et la secrétaire d'État chargée de la Biodiversité, Barbara Pompili, annoncent son renforcement.

Sept champs d'action pour renforcer le plan « France, Terre de pollinisateurs ». C'est ce qu'annoncent officiellement Ségolène Royal et Barbara Pompili, ce 22 novembre à Paris. Initié le 20 mai 2015 par la ministre de l'Environnement, le plan affiche l'objectif « zéro perte d'espèces de pollinisateurs ». Il a déjà notamment abouti à l'interdiction de l'utilisation agricole de certains produits contenant des néonicotinoïdes à compter de 2018.

 class=
Ségolène Royal insiste sur la nécessité d'agir pour protéger les pollinisateurs et d'éliminer le frelon asiatique qui les menace.

Focus sur les pistes envisagées pour le prolonger :
• Renforcer l'ambition accordée aux communes « Terre saine » (n'utilisant pas de pesticides) : une enveloppe de 10 000 € est prévue afin de soutenir des actions bénéfiques pour les pollinisateurs tels que les hôtels à insectes et le semis de plantes.

• Valoriser et encourager les communes qui s'engagent pour les pollinisateurs grâce au label APIcité.

• Accélérer le développement des pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs au niveau des filières agricoles et entreprises agroalimentaires.

• Développer un réseau national de stations de mesure pour surveiller l'évolution de la diversité et de la densité des populations d'abeilles.
 
• Accélérer la recherche de solutions pour lutter contre le frelon asiatique par un soutien financier des travaux du Muséum national d'histoire naturelle et de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra).

Développer la formation des agriculteurs, en lycées agricoles et par les sciences participatives via des plateformes de recensement des pollinisateurs et plantes, Spipoll et Florabeille.

• Optimiser la gestion des dépendances vertes routières en entretenant des ressources florales de mars à octobre pour nourrir les pollinisateurs.

« La pollinisation par les insectes représente chaque année un service de 1,5 milliards d'euros en France, et de 14 milliards d'euros en Europe. La protection des pollinisateurs n'a donc rien d'anecdotique », a rappelé Ségolène Royal.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter